L’artiste est au travail dans son grand atelier de Mexico...ses assistants sont sortis... ils courent dans cette mégalopole à la recherche des objets qui vont servir à confectionner ses machines les plus insolites ou à la recherche d’objets de récupération. Passer quelques heures avec Ariel, c’est tomber dans sa logique éphémère des objets qui changent de langue et transforment notre monde cartésien en un carambolages d’idées et d'expériences sensorielles … un humour implacable, des attentes à chaque pièce, le sourire se lit sur nos visages…. Ariel est un homme multitâche, aujourd’hui il porte sa casquette d’Ikea confectionnée par ses soins, car comme il aime à le dire, pas de service chez le fabriquant suédois…. il travaille sur plusieurs projets en même temps, expérimente, récupère, re- utilise, transforme…. Mexico est une ville qui lui a permit de travailler différemment, à Berlin où il habitait précédemment, les assistants sont trop coûteux et l’artiste devait tout faire lui même; à Mexico il peut se concentrer plus sur le processus de création et peut aussi avoir un espace beaucoup plus grand et enchaîner les expériences mêmes dangereuses. Dans une des pièces il a entreposé une machine à faire des bulles qui tombent sur des fils électriques et provoquent une mini flamme : métaphore de cette ville en perpétuelle ébullition, au bord du chaos, qui vit tout à fond et tout le temps. Ariel Schlesinger quittera bientôt cette ville pour une ville européenne , l’Europe lui manque, et nous en sommes ravi-e-s! The artist is at work in his studio in Mexico city ... his assistants are out ... they run in this megalopolis in search of objects that will be used to make his most unusual machines or looking for objects ready to be recycle.To spend a few hours with Ariel is to fall into its ephemeral logic of objects that change language and transform our Cartesian world in a pileup of ideas and sensory experiences ...a relentless humor, expectations in each room, the smile is read on our faces .... Ariel is a multitasking man, today he wears his Ikea cap made by him, because as he likes to say, no service at the Swedish manufacturer .... he works on several projects at the same time, experiments, recovers, uses, transforms .... Mexico City is a city that allowed him to work differently, in Berlin where he lived previously, the assistants are out of his budget and he had to do everything himself; in Mexico City he can focus more on the creative process and can also have a much larger space and chain the same dangerous experiments. In one of the rooms he has stored a bubble machine that falls on electric wires and causes a mini flame: a metaphor for this city in perpetual boiling, on the verge of chaos, which lives days and nights. Ariel Schlesinger will soon leave this city for a European city, he misses Europe, and we are delighted!