Le travail d’Alona Rodeh se compose d’ installations sculpturales faites de lumières et des sons, l’on y trouve beaucoup d’humour et des ambiances bizarres - incohérentes - des performances sans personne, des musiques au ralenti, des lumières qui clignotent et des gyrophares, des sons de sirènes, des morceaux de bétons sculptés, et beaucoup d’uniformes, à la croisée d’ambiances cinématographiques ou de clubbing berlinois, collages de nos vies urbaines. L’amour de l’uniforme, le fétichisme des armes que l’on représente mais qui ne blessent pas. Une guerre des étoiles sans boucherie, la doctrine du choc, mais seulement esthétique faite de danses et de mouvements. Une vraie panic room pour nos univers angoissés ou trop sages, les deux sont possibles... Alona Rodeh doit bien sûr pour créer de pareils univers avoir une organisation irréprochable, et son travail passe d’abord par la réalisation de plans, exclusivement des maquettes en 3D. Cette partie de son travail est chronophage, après beaucoup de recherches tout autant musicales que de tester la resistance de certains matériaux,tout finit par arriver. Epaulée tout au long de son partenaire Rachid Moro, ingénieur autodidacte, musicien et hacker. Indispensable ! Alona Rodeh habite entre Berlin et Tel Aviv. En ce moment DARK AGES 2020, 2019 Solo show at Salzburger Kunstverein, 9.2.-31.3.2019 Architecture of the nights at Kunstpalais Erlangen. 16.03.2019 to 10.06.2019
Alona à Bruxelles en 2015©am - photo2 The Curves of Jaffa, 2017©Yuli Gorodinsky.
Black Instrumental Anxiety, 2012, credit ©Tal Nisim The Farewell Kiss of Fire From Water, 2016,© Yuli Gorodinsky.